A l’origine
A l’origine, des questions récurrentes rencontrées au cours de mon parcours personnel et professionnel, dans de multiples domaines (électronique, microélectronique, nanoélectronique, mécanique, aéronautique, juridique et administratif, normatif, …) :
- Que faut-il apprendre que je ne sais pas ?
- Cette question se pose toujours, par nature, car l’intérêt de faire venir un expert extérieur est un regard autre, avec une culture différente. Mais il faut aussi s’approprier la culture locale aux multiples ramifications techniques, administratives, financières, etc !
- Comment optimiser les entretiens avec mes interlocuteurs ?
- Comment optimiser la tenue des réunions, des entretiens téléphoniques, etc. ?
J’ai beaucoup réfléchi à ces sujets, avec mon expérience d’ingénieur, de spécialiste d’intelligence artificielle, d’informaticien et spécialiste des environnements de programmation et compilateurs, d’ergonomie cognitive .. pour arriver à une synthèse unique qui est la méthode KM2.
Distinguer Savoirs et Connaissance
Les savoirs et informations sont stockés dans les livres et ordinateurs.
Les savoirs sont collectifs et transmissibles par des lignes téléphoniques.
La connaissance est stockée dans le cerveau. La connaissance est propre à l’individu, à sa compréhension du monde, en fonction des connaissances qui lui ont été transmises.
Le paradoxe de l’accélération de l’intelligence
On est ainsi face à un paradoxe et une incompatibilité physique : on voudrait accélérer la gestion des connaissances qui sont dans le cerveau des individus, alors que l’outil performant, l’ordinateur, travaille dans un autre univers lié aux données et à leur transformation.
C’est pourquoi nous avons entrepris des études plus fines et fondamentales sur les façons et possibilités de transfert de connaissances vers les savoirs.
- Il n’y a pas de « petite connaissance » et de « grande connaissance » : il y a une continuité de connaissances qui s’assemblent pour former des systèmes de connaissance de plus en plus vastes, et dont les détails doivent rester accessibles.
- Le système de gestion de connaissance doit gérer l’hétérogénéité de la connaissance et des sources de connaissance. En particulier :
- Les processus qui mènent à la connaissance doivent être gérés comme des formes de connaissance.
- L’organisation des savoirs d’un sujet est aussi un savoir.
- Si les connaissances sont notées dans un langage approprié, alors on peut automatiser certains traitements.
- La notation des savoirs est un point clé dans la performance de la gestion des connaissances.
La méthode KM2 découle à la fois de ces nouveaux concepts et surtout d’outils permettant d’en utiliser toute la puissance.
Quelles approches antérieures ?
KM2 utilise un logiciel dit de « Mind-Mapping ». Les logiciels de « MindMapping » sont des logiciels de dessins d’arbres et de graphes interactifs. Le mind-mapping est une approche strictement incluse dans la méthode KM2.
L’approche KM2 | L’approche mindmapping : |
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KM2 est aussi basé sur la théorie des graphes, la représentation des connaissances par les frames, les structures des encyclopédies, les environnements de programmation, les hyperliens, l’ergonomie cognitive, etc.
Pourquoi KM2 ?
Plusieurs idées ont convergé pour cette dénomination :
- KM2 : Knowledge Mapping and Management
- KM2 est au moins mille fois mieux (K = 1000) que le Mind Mapping (M2) , d’où KM2
- Les pages de notation KM2 sont infinies dans les deux directions : on peut espérer prendre non pas des km de notes mais des km² !
- par exemple une page Xmind peut couvrir l’équivalent de 2500 pages A4 (150 m²) !